8 choses à savoir sur notre cerveau

L’imagerie cérébrale nous permet de distinguer l’activité dans les différentes zones de notre cerveau. Récemment, les progrès technologiques dans ce domaine ont permis à des chercheurs canadiens de la Queen’s University de distinguer ce qu’ils ont définis comme les « vers de pensée ». Un ver correspondrait à un moment durant lequel une personne est concentrée sur la même idée. En identifiant un changement dans les vers, les chercheurs ont déterminé que notre esprit serait traversé par plus de 6000 idées chaque jour.

En matière d’intelligence, la taille du cerveau importe peu. A la naissance, le cerveau humain pèse en moyenne 400g, puis près d’1,5kg une fois adulte. Notons qu’en moyenne le cerveau de la femme est 100g plus léger. Sans être le plus grand au sein du règne animal, notre cerveau nous accorde des capacités cognitives plus développées que celles des autres formes de vie terrestre. En comparaison, le cerveau de l’éléphant pèse 5kg et celui du cachalot 7kg.

Enfin, notons que le cerveau d’Albert Einstein était plus léger que la normale avec un poids d’environ 1,2kg.

Pour fonctionner, notre cerveau utiliserait près de 20% de notre énergie. Ses plats préférés ? Le glucose et l’oxygène. Penser, rechercher des informations ou encore analyser notre environnement brûlerait environ 320 calories par jour. Selon notre activité, il peut consommer encore davantage de calories. En effet, exercer une activité intellectuellement stimulante pendant 8 heures consommerait 100 calories de plus qu’en regardant la télévision.

Au-delà des risques déjà connus de la malnutrition sur notre santé générale (obésité, diabète, insuffisance cardiaque), celle-ci aurait également un impact sur le fonctionnement et le développement de notre cerveau.

Enfant, la forte consommation de sucre entraînerait des difficultés dans la gestion des impulsions. Agitation et faible respect des règles sont donc à prévoir pour les grands consommateurs de sodas. Par ailleurs, une alimentation riche en sucre stimulerait la production de dopamine, la molécule du plaisir. L’effet étant de courte durée, notre cerveau crée de nouveaux récepteurs pour cette molécule et nous pousse à consommer toujours davantage de sucre afin d’alimenter ces capteurs. Il s’agit d’un cercle vicieux qu’il est possible de briser en adoptant une alimentation variée et équilibrée.

D’une façon générale, la consommation régulière d’aliments trop gras et/ou trop sucrés (hamburgers, chips, brownies…) nuirait à la plasticité du cerveau. Cette caractéristique est essentielle à la construction des souvenirs et à l’apprentissage. La malnutrition réduirait également la fabrication des neurones. Ainsi, elle nous rendrait moins intelligent et augmenterait le risque de dépression.

L’information entre les neurones pourrait circuler à environ 430 km/h dans les fibres nerveuses les plus larges.

Le cerveau est capable de se régénérer. En cas de traumatisme ou de lésion, des cellules souches réparent les dommages en créant de nouveaux neurones. Ce processus se produit quelle que soit la zone blessée. Toutefois, cette capacité de régénération tend à perdre en efficacité avec l’âge.

C’est un fait reconnu : la pratique d’une activité physique régulière est bonne pour notre santé. Outre le fait de garder la ligne, le sport permettrait de prévenir les maladies cardiovasculaires mais aussi les maladies neurodégénératives et la dépression.

Notre cerveau se compose de plusieurs zones qui s’activent selon des stimulis. En 2008, des scientifiques de l’University College de Londres ont découvert que l’amour et la haine activaient les mêmes zones cérébrales.