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15 Février : Journée mondiale contre le cancer de l'enfant

Agenda - Publiée le 15/02/2021
Chaque année depuis 2002, le 15 février est dédié à la sensibilisation contre le cancer de l’enfant.
Les cellules de notre organisme sont programmées pour se diviser et ainsi se multiplier. Avec le temps, le fonctionnement de certaines cellules peut être déréglé. Alors, notre organisme tente de les réparer. A défaut, ces cellules sont supprimées. Toutefois, si elles perdurent ces cellules peuvent se multiplient de façon incontrôlée. Leur prolifération peut altérer le fonctionnement de notre organisme. La multiplication des cellules peut être localisée sur un organe ou plus diffuse puisque les cellules peuvent être véhiculées par le sang et se propager. Dans les deux cas, ce type pathologie est un cancer.
Cancers pédiatriques : quels sont les chiffres ?
Nous désignons comme des cancers pédiatriques ceux qui touchent les enfants et les adolescents.
Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), chaque année 215 000 cancers sont détectés chez des enfants de moins 15 ans. Ce nombre est porté à 300 000 si nous prenons en compte les cas chez les jeunes de 15 à 19 ans.
En France, nous comptons 2 500 cancers pédiatriques chaque année et près d’un enfant sur 440 est atteint d’un cancer avant d’avoir 15 ans. Ils représentent environ 2% des cas détectés.
Aujourd’hui encore il est difficile d’obtenir des statistiques précises concernant les cancers des enfants dans le monde. En effet, selon le niveau de développement des pays, le nombre de diagnostics réalisés et les taux de guérison diffèrent fortement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pour objectif de porter le taux de guérison des cancers pédiatriques à 60% dans le monde d’ici 2030. Actuellement, il est de 80% dans les pays développés.
Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), chaque année 215 000 cancers sont détectés chez des enfants de moins 15 ans. Ce nombre est porté à 300 000 si nous prenons en compte les cas chez les jeunes de 15 à 19 ans.
En France, nous comptons 2 500 cancers pédiatriques chaque année et près d’un enfant sur 440 est atteint d’un cancer avant d’avoir 15 ans. Ils représentent environ 2% des cas détectés.
Aujourd’hui encore il est difficile d’obtenir des statistiques précises concernant les cancers des enfants dans le monde. En effet, selon le niveau de développement des pays, le nombre de diagnostics réalisés et les taux de guérison diffèrent fortement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pour objectif de porter le taux de guérison des cancers pédiatriques à 60% dans le monde d’ici 2030. Actuellement, il est de 80% dans les pays développés.
Comment expliquer les disparités entre les pays ?
Chez les enfants, les symptômes varient et paraissent souvent bénins. Ainsi, fatigue, fièvre, douleurs abdominales ou osseuses, maux de tête et vomissements, sont des signes qui peuvent être confondus avec d’autres maux. Les chutes et les troubles de la vue peuvent également accompagner ces signes. C’est la persistance des symptômes qui conduit les professionnels de santé à réaliser des examens plus approfondis, ce qui peut retarder les diagnostics.
Dans les pays à revenu élevé, le niveau des infrastructures, la régularité des rendez-vous pédiatriques et les informations données aux parents sur les sujets de santé permettent d’établir un diagnostic au plus tôt. A l'inverse, dans les pays en voie développement, le manque d’installation, les difficultés d’accès aux services de santé et le manque de sensibilisation constituent des obstacles à la détection précoce de la maladie.
Après chaque diagnostic, un traitement est spécialement adapté au cas en question. Selon les cancers, le traitement peut être plus ou moins lourd et parfois coûteux. Il peut impliquer une combinaison de techniques (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie…) ainsi qu'un suivi régulier et difficile, voire impossible, à suivre dans certains pays.
Depuis 2019, le Centre de Recherche International sur le Cancer (CIRC) s’est associé à l’OMS afin de réduire les inégalités entre les pays et augmenter le nombre de cas détectés et les taux de guérison.
Dans les pays à revenu élevé, le niveau des infrastructures, la régularité des rendez-vous pédiatriques et les informations données aux parents sur les sujets de santé permettent d’établir un diagnostic au plus tôt. A l'inverse, dans les pays en voie développement, le manque d’installation, les difficultés d’accès aux services de santé et le manque de sensibilisation constituent des obstacles à la détection précoce de la maladie.
Après chaque diagnostic, un traitement est spécialement adapté au cas en question. Selon les cancers, le traitement peut être plus ou moins lourd et parfois coûteux. Il peut impliquer une combinaison de techniques (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie…) ainsi qu'un suivi régulier et difficile, voire impossible, à suivre dans certains pays.
Depuis 2019, le Centre de Recherche International sur le Cancer (CIRC) s’est associé à l’OMS afin de réduire les inégalités entre les pays et augmenter le nombre de cas détectés et les taux de guérison.
Quels sont les facteurs de risques ?
Il existe différents types de cancers. Ceux qui sont fréquemment identifiés chez des adultes, comme celui du poumon par exemple, sont rarement ceux qui touchent les enfants et les adolescents. La moitié des cancers des enfants touche les cellules sanguines et le système nerveux central.
L’Institut National du Cancer dresse la liste non exhaustive des principaux cancers detectés chez les plus jeunes. Parmi les plus fréquents, nous comptons :
L’Institut National du Cancer dresse la liste non exhaustive des principaux cancers detectés chez les plus jeunes. Parmi les plus fréquents, nous comptons :
- la leucémie qui touche la moelle osseuse et le sang ;
- le lymphome qui cible les ganglions et le système lymphatique (rate, thymus…) ;
- le néphroblastome attaché aux reins ;
- le neuroblastome qui atteint les glandes surrénales et le système nerveux sympathique.
Qu’est-ce que le droit à l’oubli ?
Il est commun de souscrire un crédit afin de pouvoir réaliser un projet ou faire face à un imprévu. Le principe du crédit qui vise à différer et lotir les remboursements prend en compte nos caractéristiques personnelles. Ainsi, notre âge ainsi que nos revenus sont des critères qui permettent de déterminer notre plan de financement. A cela, s’ajoute également le facteur santé. En effet, lorsque nous faisons appel à un établissement de crédit, nous sommes interrogés sur notre état de santé actuel et passé. Présenter un « risque aggravé de santé », comme c’est le cas lorsqu’une personne est, ou a été, atteinte d'un cancer, modifie les conditions du prêt (montant, durée, mensualités, assurances…). Des garanties peuvent être supprimées, les cotisations augmentées, et dans certains cas la demande de crédit peut être refusée.
Depuis 2016, la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) facilite l’accès aux crédits pour les patients guéris. La déclaration d'un cancer survenu dans le passé n'est pas obligatoire pour tous les emprunteurs : il s’agit du droit à l’oubli. Peuvent bénéficier de ce droit :
Depuis 2016, la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) facilite l’accès aux crédits pour les patients guéris. La déclaration d'un cancer survenu dans le passé n'est pas obligatoire pour tous les emprunteurs : il s’agit du droit à l’oubli. Peuvent bénéficier de ce droit :
- les personnes diagnostiquées avant 21 ans et dont le traitement est terminé depuis 5 ans ;
- les personnes diagnostiquées après 21 ans et dont le traitement est terminé depuis 10 ans.
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